Tu es une femme à multiple facettes : artiste peintre, danseuse, proffersseur de barre au sol … Raconte nous ton parcours jusqu’à aujourd’hui.

C’est un peu vrai on peut dire que je suis comme un couteau suisse. J’ai un parcours très atypique comme si j’avais eu plusieurs vies. J’ai commencé la danse à l’âge de quatre ans elle ne m’a jamais quitté. J’ai fait sport études, j’en ai fait à très haut niveau, en formation professionnelle et à l’époque mes parents m’avaient poussé pour que je continue mes études, pour que je passe mon bac, ce que j’ai fait et je continuais de danser par ailleurs. Je savais que tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain une blessure et une carrière de danseuse pouvait être fini. J’ai donc poursuivi mes études en école de commerce. J’ai travaillé quelques années dans l’immobilier d’entreprise, je continuais de danser en parallèle de mon travail. Puis quelques blessures m’ont poussé à arrêter quelques temps la danse c’est à ce moment-là que j’ai commencé à peindre. Une période compliquée dans ma vie au cours de laquelle j’ai eu un besoin immédiat, un besoin vital de retranscrire sur une toile ce que je ressentais et du jour au lendemain je suis allée acheter des pinceaux, une toile, de la peinture et c’est comme ça que j’ai commencé à peindre seule. Je n’ai jamais ressenti le besoin de prendre des cours car pour moi le maître mot était l’expérimentation. J’ai toujours eu envie d’expérimenter, une soif d’apprendre par moi-même.

Je me suis beaucoup intéressée à l art en général. J’ai également vu beaucoup de peintures. J ai souhaité expérimenter de nouvelles méthodes, de nouvelles techniques. C’est cette association qui m’a permis de progresser.

La peinture m’a sauvé dans un moment où je n’avais plus la danse pour m’exprimer . Par la suite, j’ai compris que le métier de l’immobilier d’entreprise n’était pas fait pour moi j’ai entrepris une reconversion professionnelle et j’ai repris mes études en intégrant une école d’esthétique pendant un an. J’étais en recherche d’un métier plus traditionnel.
J’ai adoré l’expérience. Ressentir le bien-être que je pouvais apporter aux autres me procurait une satisfaction que je n’avais pas ressenti depuis longtemps.

J’ai travaillé dans des parfumeries, en institut où je me suis épanouie. Cependant la danse ainsi que la peinture étaient ancrés en moi.

Puis je suis devenu maman. Nous avons souvent déménagé. En moyenne tous les trois ans. Nous avons découvert quelques villes en France. Moscou est notre première expatriation et j’ai profité de cette dernière pour m’adonner pleinement à mes deux passions que sont la peinture et la danse. Je me sens épanouie et très heureuse de pouvoir partager cet engouement.

Parle nous de ta peinture, de tes inspirations ?

Mon inspiration vient assez naturellement et en fonction de mon humeur du moment.
Il me suffit parfois d’être en extérieur, de me promener. Des détails, des associations, des couleurs, des bâtiments, une luminosité qui va m’interpeller je vais sortir mon appareil photo pour prendre quelques clichés.

Lorsque je rentre chez moi je les regarde puis je les laisse de côté quelques temps. Quelques jours plus tard des idées apparaissent. Ils m’arrivent même certains soirs d’avoir du mal à m’endormir.
Dans ma tête, des tableaux, des éléments qui se dessinent..
Cependant les tableaux finaux ne ressembleront pas à ce que j’avais dans la tête au départ. Au fur et à mesure je vais les améliorer, je vais les retravailler. C’est mon mode opératoire.

Les gens me nourrissent également énormément et la cohésion sociale m’inspire au quotidien. Enfin il faut avouer que Moscou est une ville très très influente qui pousse à créer. On ne veut pas s’arrêter de créer quand on est à Moscou.

Y a t il un rapport avec la danse?

Je dirais que de prime abord la peinture et la danse sont totalement différents.
Mais pour moi bien sûr qu’elles ont des points communs. Ces deux disciplines sont pour moi le lâcher prise total de mon âme. Que ce soit la danse ou la peinture, les deux sont le reflet de mes émotions de l’instant présent, de ce que je ressens, de ce que j’ai au plus profond de moi ainsi que de mon besoin de retranscription par les mouvements en danse ou par les couleurs en peinture.

C’est pour moi également très intéressant d’allier les deux car dans ces deux disciplines on travaille l’espace.
L’espace sur une toile et l’espace sur un parquet de danse. Ce sont des choses qui reviennent tout le temps.

Parlons de la mode. Quel est ton univers vestimentaire? Que peut-on trouver dans ton armoire?

J’avoue que je n’ai pas vraiment d’univers vestimentaire. Tout comme la peinture et la danse, la façon que j’ai de m’habiller dépend de mon humeur. Mon corps va être comme une toile vierge que je vais habiller la journée. Je commence par les vêtements, puis les accessoires, les boucles d’oreilles, les bracelets, ma montre, mes bagues et il y a bien sur le maquillage.

Dans mon armoire on trouve de tout. Des jeans, la fameuse petite robe noire un basique, mais aussi des robes de soirée, des chemisiers, des blazers, des joggings, des jupes en soie des tuniques en lin, des T-shirts classiques, des T-shirts troués, des pantalons classiques, des pantalons troués, des pulls de toutes les couleurs. Je suis un véritable magasin à moi toute seule.

Quel est ton style?

Je pense avoir tous les styles je suis un vrai caméléon. Décontracté ,créatif, boho, fashionista. J’aime les belles matières.
Ce que j’affectionne tout particulièrement, c’est mélanger des pièces classiques avec des pièces beaucoup plus casual.
J’aime l’idée de ne pas ressembler à tout le monde, j’aime dénicher des pièces originales. Je terminerai en citant Olivier Saillard directeur du musée Galliera: « J’aime l’idée que la connaissance de soi implique une sorte de mathématique qui permet d’écrire sa propre allure ».

Tu as accepté de jouer le rôle de #Wildnslowgirl lors de la session photo pour l’Ensemble en Lin. On t’a senti très à l’aise devant l’appareil photo! Parle nous de cette expérience s’il te plait.

J’ai apprécié ce moment passé avec vous je me suis réellement amusée, j’ai adoré porter tes vêtements. Ils ont été une vraie source d’inspiration pour les poses. L’ambiance était ultra conviviale et il est évident que cela aide à être détendue devant l’objectif. Lorsque j’étais étudiante j’ai fait un peu de mannequinat quelques publicités, quelques défilés, quelques shootings, de vieux réflexes sont revenus et de jolis souvenirs ont refait surface. Encore merci pour ce moment.

Ton côté Wild c’est …

Attacher mes cheveux avec mes pinceaux et porter tes belles tuniques en lin en dansant sur la chanson de Clara Luciani « la Grenade ».

Ton côté Slow c’est …

C’est prendre le temps de prendre soin de moi.

Où peut-on te trouver: https://instagram.com/milly_abstractpaint

Avez-vous des questions ou des suggestions?
Contactez nous: hello@wildnslow.com

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Copyright Wild’n’Slow 2023

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